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Onze ans plus tard, le Capitaine Nô
Vous en avez peut-être déjà vu des copies chez Sam The Record Man ou chez Archambault, et vous vous êtes demandés est ce possible, un nouvel album du Capitaine Nô ? Réjouissez-vous, le rythme n bluesman qui a immortalisé le Baloney dans l'inconscient collectif québécois est bel et bien de retour sur disque (sur un label indépendant, les disques Réso), 11 ans après Capitaine Nô et le Bing Bang Band. Si l'objet est déjà en magasin, c'est dans trois semaines que Pierre Leith, imprésario et producteur de spectacles reprendra officiellement du service en lançant le quatrième album de son alter ego, intitulé Cocoman. Le quatrième seulement, en 20 ans de carrière. Hé, c'est que les vents n'ont pas toujours été favorables à cet irréductible marin d'eau douce qui a toujours tenu à demeurer seul à la barre de sa barque, quitte à gîter de temps à autre.
Ceux qui ont vu son spectacle de retrouvailles au Café Campus en janvier 91 connaissent déjà la chanson - titre et quelques autres pièces de l'album (Dur à avaler, Dans /'bas d'la ville), et savent de quelles puissantes concoctions de cuivres, de guitares et d'orgue il s'agit. Huit matelots l'avaient appuyé pour l'occasion, un véritable big band de r'n'b, un équipage qui a grossi à douze pendant les sessions de l'été 91. S’il y a une justice, les radios joueront à partir de lundi le premier extrait de l'album à paraître en compact simple : Dans l’bas d’la ville, une histoire de neige, de filles et de centre-ville. Vous l'avouerais je ? Je suis bien content de retrouver ce navigateur-là. On en reparle.
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