Revue de presse du Capitaine Nô
Biographie Discographie  Extraits  Presse  Vidéos
Livre d'or  Actualités  Le site  Contact
 
   

Attention, Capitaine Nô s'en vient

Pop-Jeunesse
Janvier 1975
Page 15  Paul-Henri Goulet 

Pour 1975, Capitaine Nô ambitionne un plus vaste public, plusieurs tournées de Cégep et polyvalentes ainsi que faire des disques « qui ont de quoi à dire ».

Pour 1975, Capitaine Nô ambitionne un plus vaste public, plusieurs tournées de Cégep et polyvalentes ainsi que faire des disques « qui ont de quoi à dire ».


zoom Au cours de l'année 1974 Capitaine Nô donna pas moins de 150 spectacles à travers la province.

Au cours de l'année 1974 Capitaine Nô donna pas moins de 150 spectacles à travers la province.


zoom Capitaine Nô un chanteur exceptionnel et assez extraordinaire.

Capitaine Nô un chanteur exceptionnel et assez extraordinaire.


 
 

Le nom de Capitaine Nô, trop méconnu pour ceux qui ont su apprécier son talent, est à la veille, selon toutes prédictions, de devenir un symbole important de la chanson québécoise. Son style est pur et ses chansons très typiques des réalités qui nous entourent quotidiennement. 1975 sera une année importante pour le Capitaine Nô car il sent que tous ses efforts de l'an dernier (150 spectacles) aboutiront à le faire connaître et reconnaître d'un plus vaste public.

Plusieurs gens du métier ont d'ailleurs approché le Capitaine dernièrement pour des projets qui devront bientôt se concrétiser. Parmi ces projets le plus primordial est l'enregistrement prochain et la promotion d'un 45 tours dont le titre principal sera fort probablement.) « Rien faire ».

« J'ai composé environ 35 tounes» de dire Capitaine Nô en soulignant qu'il a déjà fait un album et un 45 tours il y a quelques années « Je n'étais pas tellement satisfait des résultats de ces disques. Et c'est pourquoi j'ai préféré attendre un peu avant de me reprendre».

« Ce fameux 45 tours, que j'avais endisqué en 1972 à l'époque où Pépin, Laberge et Charbonneau venaient d'être mis en prison, avait comme titre : Les Syndicats et Le Manger. Le disque fut donc boycotté par les postes de radio parce qu'il était considéré trop heavy pour l'époque».

Capitaine Nô, qui a une certaine époque de sa carrière s'appelait Pierre Leith, a fait ses premières armes devant le public avec un groupe rock qui jouait des tounes des Stones et des Beatles. Ce groupe qui, en 1965, connut six mois de gloire s'était affublé du nom peu original de « Les Stones».

Ensuite le Capitaine Nô poursuivit sa carrière seul. Et il jouait la plupart du temps chez lui des tounes de Dylan, celui qui l'a le plus influencé avec les Beatles.

« J'étais réellement embarqué sur Dylan. Et j'ai passé quatre ou cinq ans chez moi à jouer ses tounes. Après j'ai embarqué bien fort sur Sargeant Pepper des Beatles. Je me suis donc raccroché au rock».

En 1971, j'ai commencé à composer. Ma première chanson était en anglais. Ensuite, je me mis à faire des tounes en français. Je me suis monté un petit studio d'amateur. J'ai enregistré tout ce que j'avais composé. J'expérimentais aussi avec des sons et un peu d'électronique, ce n'était pas difficile pour moi, car je travaillais à cette époque en audio — visuel pour l'Université du Québec et l'Université de Montréal. J'ai aussi travaillé comme assistant-professeur pour démontrer comment faire des tapes.»

Aujourd'hui, Capitaine Nô continue à faire tous ses arrangements, tapes, démos et travail de studio. En plus de cela, il parcourt la province où en l'espace des douze derniers mois il donna pas moins de 150 spectacles. Il a fait partie, entre autres, de l'Automne Show, la Relève Québec, Québec Presse Chaud. JI a joué dans à peu près toutes les boîtes à chansons et cafés étudiants: l'Imprévu, Luducu, La grande passe, Casa-nous, Cégep du Vieux-Montréal, Cégep Édouard-Montpetit, Université de Montréal, au Nelson, au Café-Campus, etc,etc

Et l'accueil a généralement toujours été excellent, car le Capitaine Nô est effectivement un artiste dont le style assez original (qui passe aisément du country au rock) possède un impact très particulier. S'accompagnant seul avec sa guitare ou parfois avec quelques amis musiciens le Capitaine Nô est déjà en train de s'établir une réputation underground à la grandeur de la province.

Mais le but de Capitaine Nô c'est justement de ne pas toujours demeurer dans l'underground (ce refuge souterrain des artistes qu'on qualifie de marginaux) mais de se faire connaître de tout le monde, d'avoir la chance de jouer plus souvent dans des grandes salles et de faire des disques « qui ont de quoi à dire».

Pour les besoins de ce reportage, Capitaine Nô a bien voulu nous léguer quelques extraits de ses compositions : « Dans la Vie, y' a toutes sortes de fous y'en a partout, partout. Du monde qui cherche te faire peur, à te faire coucher de bonne heure… »

« Y'a rien drôle dans mon rock'n'roll. Toé qui travaille toute l'année bien souvent t'es mal payé. On t'donne le salaire minimum avec un impôt maximum Contente-toé!»

Mais tout cela n'est encore qu'un trop bref aperçu du Capitaine Nô. Il faut effectivement le voir et l'entendre. Et après vous en conviendrez sûrement avec moi qu'il s'agit là d'un phénomène extraordinaire.

Capitaine Nô, un chanteur exceptionnel et assez extraordinaire.

 
 

Page Précédente

 
 
Accueil | Biographie | Discographie | Extraits | Presse | Vidéos | Livre d'or | Contact | Le site | Actualités