Photo de Jean- François Denis
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Après une absence prolongée, le Capitaine No est revenu avec un bagage de nouvelles chansons, un nouveau spectacle et en pleine forme.
Seul avec deux guit.ares et autant d'harmonicas (un « one man show ») ce chanteur-compositeur un spectacle simple, mais très original qui par le biais de la plaisanterie et de l'humour transmettent un reflet, quelques fois très brillant, de notre société.
Mais il aurait fallu prévoir que dans le temps des Fêtes, presque tout le monde est occupé (bon gré, mal gré) et qu'organiser un spectacle le 29 et 30 décembre c'est risqué, pourtant le Capitaine No a pris cette chance et n'a pas vraiment gagné, car seulement 70 personnes chaque soir sont allées au El Casino pour aller rire, taper du pied et l'écouter.
C'est dommage, car ce bluesman méritait une plus grande attention. LE CAPITAINE NÔ n'est pas seulement bluesman, guitariste et chanteur, il est un fabuleux comédien ou plutôt un mime et un conteur captivant.
Cette personne communique très bien avec le public possède l'art de la présentation. Lorsqu’il parlait, le El Casino était silencieux et attentif à ce qu'il disait. Lorsqu'il chantait ses chansons (notamment La ville de rien), il attirait l'attention de tous en jouant à fond ses personnages (mime) et captant ainsi le public.
Le spectacle qu'il présenta était composé d’autant de nouveau matériel que d’ancien (issu de ses deux disques sur le marché parus en 75 et en 76).
Mais il interpréta aussi une pièce de Plume (avec qui il est souvent comparé) une du groupe Offenbach et une de B.B.-Klng. Le rapport existant entre toutes les chansons que l’on y entendit est le blues, un blues saignant brut.
Pour le côté technique le son était très bon, les éclairages sobres, mais adéquats car comme Nô le dit : « C'est pas ce qui se passe en arrière qui est important, c'est le gars à l'avant! ».
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