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Le Capitaine Nô avait invité ses amis Bourbon Gauthier et Stéphane Biddle pour son party sans flafla.
Photo de Pierre-Yvon Pelletier
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Au Spectrum, le Capitaine Nô et Bourbon Gauthier ont eu la tâche de démarrer cette soirée des Francofolies. Sur des airs de blues et de mélodies country, on a fait résonner les guitares et les harmonicas de façon à en convaincre les plus endormis.
Le Capitaine Nô, ressorti des boules à mites pour un nouvel album, a repris de plus belle ses anciennes chansons à peine rafraîchies. Son langage est demeuré celui de la rue, aussi cru et aussi « blues ». Le Capitaine Nô a à son bord des musiciens qui musclent chaque chanson. Dans ses histoires de tavernes, de maigres repas, de chroniques de la vie quotidienne, Nô sait faire rimer des mots et faire vibrer ses blues.
Le cowboy qui aime la musique africaine, Bourbon Gauthier lui succède dans un enchaînement à peine senti. Sa présence plus moderne continue de donner un air de party à ce spectacle tout à fait sympathique. La chanteuse Francine Raymond fait même une courte apparition et prête «voix forte » à son ami en entonnant avec lui « Le temps qui passait ». « 30 sous » a encore le même effet. Les spectateurs lancent des pièces sur la scène. Bourbon Gauthier promet de donner la cagnotte à la maison du père et jure de ne pas s'en servir pour un voyage dans le sud.
Stéphane Biddle, elle aussi invitée du Capitaine, ajoute sa voix à « Sauvez la terre ». Les rythmes de blues se font plus lancinants.
Ce party du Capitaine est de plus des sympathiques. On en ressort le sourire aux lèvres, heureux devant cette simplicité bon enfant.
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