Capitaine Nô jettera l'ancre ces prochaines fins de semaines au Saint-Louis Blues de la rue Saint-Dominique.
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Ces deux prochaines fins de semaine, le Capitaine Nô se fera plus « intime » à son tour, plus acoustique aussi. Dans une nouvelle salle de 165 places, le Saint-Louis Blues (3580, Saint-Dominique). Où le cap et son second, le guitariste Weiser, promettent bien de s'en donner à cœur joie, de 20 h à minuit, les 20, 21 et 27 et 28 août.
« L'ambiance de cette boîte se prête bien à cette formule, d'expliquer notre valeureux Capitaine, surtout que cela va me permettre de déborder, et de beaucoup du cadre plus rigide de mon spectacle habituel, avec mes neuf musiciens.. »
Capitaine Nô., qui donné très peu dans l’acoustique depuis son fameux retour de 1991, se dit réénergisé à l'idée de pouvoir dialoguer avec son public, de répondre à ses demandes spéciales et aussi de lui envoyer quelques monologues de son cru.
S'amuser à se regarder dans les yeux, à tâter de prés le pouls de ses fans (très nombreux à. en juger par les quelque 20000 personnes qui l'ont acclamé lors du dernier estival de jazz), voilà qui devrait combler, en cette fin de saison estivale, celui qui •a passé la douce saison à aller recharger ses batteries, d'Ottawa à Knowlton, dans le cadre de divers festivals dé jazz et de blues.
« Oui, j'ai beaucoup de projets en gestation ces temps-ci, dira notre Cocoman (titre de son dernier album). Je suis présentement en contact avec un producteur européen; ce qui ne m'empêche pas de lorgner le marché anglophone. Pourquoi pas? Et de continuer à préparer mon prochain album. »
Qui vraisemblablement devrait sortir l'an prochain. Sans aide gouvernementale aucune. Capitaine Nô se disant amèrement déçu en fait de s'être vu refuser, récemment bourse de soutien à la pratique artistique; lui qui en 20 ans de carrière n'a jamais sollicité aucun palier de gouvernement.
« Non, je ne crève pas de faim, de préciser l'auteur interprète, mais le présent contexte économique n'épargne personne. »
Faute de navire donc, le capitaine devra encore se contenter de naviguer sur sa goélette. Comme les vrais bluesmen, quoi.
De toute façon, le Saint-Louis Blues, à ce que je sache, n'est pas un endroit pour souliers vernis. Comme disait Félix: « Dépêchez-vous de salir vos souliers, si vous voulez être pardonné ».
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